Publié le 7 avril 2023
Réunissant les principaux acteurs du monde pharmaceutique (laboratoires, distributeurs, pharmaciens d’officine ...), la 17e édition du SIPHAL devrait confirmer la réputation bien établie de grand-rendez vous du monde pharmaceutique. Dans le présent entretien, M. Yacine Louber, Directeur du salon, nous fait découvrir les moments forts, passés et à venir, de cet événement.

Comment s’est déroulée la préparation du 17e SIPHAL et de prime abord, constatez-vous une évolution notable par rapport au bilan de la précédente édition ?

La préparation du SIPHAL 2023 s’est bien déroulée. Il faut considérer que17 éditions représentent un long parcours au cours duquel des synergies se sont nécessairement créées. Nos partenaires, opérateurs, institutions et corporations professionnelles, nos visiteurs professionnels de la santé et nos équipes travaillent tout naturellement, en bonne intelligence, au bon déroulement de l’événement. Des améliorations sont apportées, année après année, en vue d’aboutir à une organisation sans faille. A cette occasion, je tiens à exprimer toute ma gratitude à tous ceux, collaborateurs et partenaires, qui contribuent au succès de chaque édition du SIPHAL.

Le salon 2023 a retenu comme thématique « Le Market Access, pour une stratégie d’optimisation ». Pouvez-vous nous clarifier les contours de ce concept et pourquoi faut-il aller vers une démarche d’optimisation ?

De manière très synthétique, le Market Access est cet outil qui permet la mise en œuvre de la stratégie d‘accès et de maintien sur le marché des médicaments/produits de santé en démontrant leurs apports thérapeutiques et sociétaux et leurs contributions aux équilibres économiques et financiers.

Il faut savoir que le lancement d’un nouveau médicament ou d’un nouveau service sur un marché requiert une approche multidimensionnelle impliquant notamment l’analyse du marché, la prise en compte du contexte réglementaire, et bien sûr la mise en place de business models innovants.

Le Market Access offre la possibilité aux laboratoires pharmaceutiques, aux grossistes-répartiteurs, aux officines de disposer de véritables outils d’aide à la décision pour faire face à l’évolution de leur environnement.

Pour le casdu SIPHAL, c’est la croissance significative du marché pharmaceutique en Algérie, qui nous a amené naturellement au choix de cette thématique, car nous demeurons, pour notre part, convaincus que celui-ci garde toute son attractivité.

Beaucoup de professionnels visitent le SIPHAL pour s’informer mais aussi se former. Pouvez- vous nous parler du programme d’animation prévu pour cette 17e édition ?

Le programme scientifique du SIPHAL 2023 sera axé sur la thématique choisie, pour cela toutes les représentations professionnelles et les corporations pharmaceutiques seront présentes pour éclairer le débat et enrichir la réflexion autour du singulier modèle algérien. A cela, il faut ajouter les symposiums proposés par les laboratoires participants qui comme d’habitude suscitent l’intérêt de nombreux visiteurs.

L’industrie pharmaceutique nationale a connu un notable développement au cours des dernières années. Avec un peu de recul, quel regard portez- vous sur cet essor en qualité d’organisateur du SIPHAL ?

Pour être plus précis, je dirais que cet essor est nettement perceptible sur une plus longue période, au moins au cours des 15 dernières années.

Nous constatons que l’évolution du SIPHAL s’est faite en parallèle de l’essor de l’industrie pharmaceutique algérienne, un développement dû aux politiques engagées par les pouvoirs publics et aux investissements consentis par les opérateurs de la pharmacie, particulièrement les nationaux. Au final, avec plus de 120 entreprises, le bilan est indéniablement positif : l’industrie pharmaceutique algérienne s’est aujourd’hui imposée comme l’une des plus développées d’Afrique. Notre vocation depuis le lancement du salon est de promouvoir le modèle algérien et ses spécificités qui en font un marché à forte attractivité, et nous continuerons à servir de tribune et de relais à tous les acteurs du secteur.

Par LARAS Mourad

Augmenter la participation de l’industrie à la création de la richesse nationale est un réel défi pour l’Algérie d’aujourd’hui et le développement des activités de sous-traitance est un volet important dans le processus de ré industrialisation en cours. Dans le présent entretien, M. Kamel Agsous souligne la nécessité d’étendre les investissements à l’ensemble des secteurs porteurs de valeur ajoutée (transport ferroviaire, projet minier, production pharmaceutique, industrie automobile, etc.) et ce en vue d’atteindre l’objectif fixé par les pouvoirs publics d’une intégration à 40 % au cours des 5 prochaines années. Il insiste cependant sur l’importance d’agir avec célérité pour l’application des politiques industrielles arrêtées et de veiller à leur adéquation aux contraintes du moment.

Bâtir l’avenir de la construction, c’est autour de cette grande ambition qu’est née l’idée de l’organisation du Salon BATIMEX. Mettre en valeur l’innovation et la diversité des produits du secteur du bâtiment, mais aussi favoriser l’émergence de nouvelles synergies entre les différents acteurs et partenaires, BATIMEX, c’est tout cela. Son succès grandissant, tant auprès des professionnels que de simples citoyens, est le fruit d’un travail rigoureux d’organisation. Dans le présent entretien, M. Nadir Filali, Directeur du Salon BATIMEX, réaffirme sa ferme volonté de faire de cet événement le rendez-vous annuel et incontournable des professionnels du bâtiment.

Suite au discours du 13 avril dernier de Monsieur Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, devant les parlementaires concernant le foncier et les zones industrielles, je voudrai tout d’abord saluer ici son dynamisme pour la relance de ce secteur et exprimer ma satisfaction de voir les choses bouger pour l’émergence d’une vision stratégique du développement économique de notre cher pays.