Publié le 14 avril 2023

Avec près de 25 années d’existence, le SITEV d’Alger est l’une des plus grandes manifestations dédiées au tourisme au niveau du bassin méditerranéen. Le sérieux, la qualité de l’organisation et la régularité de sa tenue sont autant de facteurs qui indéniablement ont permis de hisser ce salon au rang des grands évènements médiatiques qui captent l’intérêt tant des professionnels que du grand public. Dans l’entretien qui suit, la Commissaire du Salon et Directrice Générale de l’Office national du tourisme (ONT), Mme Saliha Nacer Bey souligne que le SITEV est cette belle grande vitrine qui offre aux visiteurs la chance de découvrir la beauté de l’Algérie touristique et le contraste de ses paysages mais que c’est aussi et surtout un moment fort pour la valorisation de la destination Algérie.

Le constat est sans appel. La crise frappe à nos portes : le conflit russo- ukrainien, l’aggravation du stress hydrique ont, dans la période la plus récente, révélé toute l’ampleur des dangers d’une forte dépendance alimentaire. Plus que jamais, il est urgent d’œuvrer en vue du renforcement de la sécurité alimentaire du pays et de la promotion d’une agriculture moderne et performante. Les défis sont immenses et le temps est compté. Dans le présent entretien, le Dr.Amine Bensemane, Président du Groupe de réflexion (GRFIFILAHA INNOV) et du Salon SIPSA- Filaha, nous livre, avec beaucoup de pédagogie, quelques pistes de réflexions « prudentes, mais déterminées » en vue d’une reconstruction de l’agriculture nationale.

Augmenter la participation de l’industrie à la création de la richesse nationale est un réel défi pour l’Algérie d’aujourd’hui et le développement des activités de sous-traitance est un volet important dans le processus de ré industrialisation en cours. Dans le présent entretien, M. Kamel Agsous souligne la nécessité d’étendre les investissements à l’ensemble des secteurs porteurs de valeur ajoutée (transport ferroviaire, projet minier, production pharmaceutique, industrie automobile, etc.) et ce en vue d’atteindre l’objectif fixé par les pouvoirs publics d’une intégration à 40 % au cours des 5 prochaines années. Il insiste cependant sur l’importance d’agir avec célérité pour l’application des politiques industrielles arrêtées et de veiller à leur adéquation aux contraintes du moment.