Publié le 14 avril 2023

Pour sa dix-huitième édition, le Siphal a opté pour un thème au cœur de l’actualité nationale en interrogeant les enjeux de l’Internationalisation de l’Industrie Pharmaceutique Algérienne. Partant du constat de la forte croissance enregistrée par ce secteur au cours des dernières années et de sa contribution à la couverture de la demande locale, il apparait aujourd’hui que l’industrie pharmaceutique a de sérieux atouts pour partir à la conquête des marchés régionaux notamment africains. Dans le présent entretien, M. Yacine Louber, Directeur du SIPHAL, nous confirme que l’Algérie peut être un hub pour la production et la distribution de produits pharmaceutiques et que le Siphal à travers une animation spécialement dédiée veut aussi contribuer à relever le défi de l’exportation.

Pour sa deuxième édition, le Salon IMLAB ne devrait pas décevoir ses visiteurs. Une organisation plus rigoureuse, une augmentation significative du nombre d'exposants, un programme d'animation plus riche rehaussé par la présence d'éminents experts nationaux et étrangers, la manifestation a tous les attraits pour séduire. Dans le présent entretien, Mme Yasmine Chaouche, Directrice du Salon IMLAB, nous explique que les préparatifs de cette deuxième édition ont été intenses et passionnants et que son ambition est de créer une platef orme annuelle privilégiée où les professionnels de la santé, particulièrement les professionnels du diagnostic, peuvent se rencontrer, partager des connaissances, explorer les dernières innovations et établir des partenariats fructueux. Un pari en passe d'être tenu.

Augmenter la participation de l’industrie à la création de la richesse nationale est un réel défi pour l’Algérie d’aujourd’hui et le développement des activités de sous-traitance est un volet important dans le processus de ré industrialisation en cours. Dans le présent entretien, M. Kamel Agsous souligne la nécessité d’étendre les investissements à l’ensemble des secteurs porteurs de valeur ajoutée (transport ferroviaire, projet minier, production pharmaceutique, industrie automobile, etc.) et ce en vue d’atteindre l’objectif fixé par les pouvoirs publics d’une intégration à 40 % au cours des 5 prochaines années. Il insiste cependant sur l’importance d’agir avec célérité pour l’application des politiques industrielles arrêtées et de veiller à leur adéquation aux contraintes du moment.